La forêt de Hez,
achetée par Philippe Auguste en 1218, est depuis lors propriété royale puis domaniale
dans sa plus grande partie.
En 1569, le roi vendit une partie de sa propriété pour payer des soldats. Les jeunes
coupes de l'époque devinrent des taillis sous futaie de plus en plus appauvris dans leurs
peuplements et leurs sols. Néanmoins, l'Etat devait racheter progressivement cette
partite et reconstituant l'unité du massif après quatre siècles.
La richesse écologique de ce massif est remarquable. Celui-ci est principalement
constitué de hêtraies. Sur les versants raides, s'étendent des
chênaies-hêtraies, tandis que dans les fonds humides se développent des frênes, des
érables et des aulnes.
On compte également l'Orme lisse (Ulmus laevis), rare en Picardie, et l'Isopyre
faux-pigamon (Isopyrum thalictroïdes). Au sud du massif, le chêne pubescent approche ici
la limite nord de son aire de répartition en France.